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Hommage à Jalil Lespert

Pas sur la bouche

Lors d'un séjour aux États-Unis, Gilberte Valandray a été mariée en premières noces à un Américain, Eric Thomson. Son mariage a été un échec. Mais cette union n'ayant pas été légalisée par le consul de France, il n'est, de fait, pas reconnu en France. Revenue à Paris, Gilberte a épousé Georges Valandray, riche métallurgiste. Celui-ci, qui croit à la félicité conjugale dès lors que l'on est le premier mari de sa femme, est soigneusement tenu dans l'ignorance de l'union avec Eric Thomson. Seule la sœur de Gilberte, Arlette Poumaillac, toujours célibataire, connaît le secret.
27 octobre 2012, 12:15
Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :France
Année de production :2003
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Alain Resnais d'après l'œuvre d'André Barde et Maurice Yvain
Image :Renato Berta
Montage :Hervé De Luze
Musique :Bruno Fontaine
Son :Gérard Hardy, Gérard Lamps, Jean-Marie Blondel
Interprète(s) :Sabine Azéma, Isabelle Nanty, Audrey Tautou, Pierre Arditi, Jalil Lespert, Lambert Wilson, Darry Cowl
Décor :Jacques Saulnier
Version :

Réalisateur

Réalisateur Resnais Alain

Resnais Alain

Né en 1922 à Vannes, Alain Resnais se nourrit très jeune de cinéma, de littérature, de bandes dessinées et de théâtre. Dès l'âge de treize ans, il réalise des petits films en 8 mm. Installé à Paris au début de la Seconde Guerre mondiale, il s'inscrit à l'Idhec où il est reçu dans la première promotion. Il commence sa carrière dans le cinéma documentaire. Van Gogh (1948), Guernica (1950) ou Les Statues meurent aussi (1953), avec Chris Marker, sont salués par la critique. En 1955, il réalise Nuit et Brouillard (1956) puis deux autres films sur la Bibliothèque nationale et sur les usines Péchiney. Pour Hiroshima mon amour (1959), son premier long métrage qui lui vaut une renommée mondiale. Pour L'Année dernière à Marienbad (1961) il emprunte son sujet au romancier Alain Robbe-Grillet. La suite de son œuvre conduit le cinéaste vers une réflexion désenchantée sur les guerres perdues (Muriel ou le Temps d'un retour, 1962 ; La Guerre est finie, 1965) puis à la découverte d'univers parallèles (Je t'aime, je t'aime, 1967) ou au charme discret du rétro (Stavisky, 1974). Il retrouve une veine plus personnelle avec Providence (1976) et La Vie est un roman (1982) ou encore avec Mon oncle d'Amérique (1979). S'ensuivront Mélo (1986), I Want to Go Home (1988), Smoking/No Smoking (1992), On connaît la chanson (1997). Après Pas sur la bouche (2003), il réalise en 2006 Cœurs pour lequel il reçoit le Lion d'Argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise. Il réalise Les Herbes folles (2008), Vous n'avez encore rien vu (2011) et son dernier film Aimer boire et chanter en 2014.