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Hommage à Costa-Gavras

Un homme de trop

Dans les Cévennes en 1943. Un groupe de maquisards commandés par Cazal, reçoit l'ordre de délivrer douze condamnés à mort par les Allemands. La réussite est totale mais ils ont libéré treize hommes ! Quel est cet "homme de trop" ? Un mouchard, un traître, un droit commun ? En attendant que l'on statue sur son sort, l'homme se trouve lié à la vie du commando. Chacun l'épie, le surveille mais personne n'arrive à bien cerner la personnalité de l'"homme de trop" qui sait tout faire, connaît tout, se montre fort utile, soigne les blessés, répare les camions…
31 octobre 2012, 21:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :France
Année de production :1967
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Costa-Gavras d'après le roman de Jean-Pierre Chabrol
Image :Jean Tournier
Montage :Christian Gaudin
Musique :Michel Magne
Son :Guy Villette
Interprète(s) :Michel Piccoli, Charles Vanel, François Périer, Bruno Cremer, Gérard Blain, Jacques Perrin, Jean-Claude Brialy
Décor :Maurice Colasson
Version :

Réalisateur

Réalisateur Costa-Gavras

Costa-Gavras

Né en 1933 à Athènes, en Grèce, Costa-Gavras s'installe à Paris en 1951. Il suit des études de lettres à la Sorbonne avant d'intégrer l'IDHEC. Il travaille en tant qu'assistant réalisateur auprès de René Clair, René Clément, Henri Verneuil, Jacques Demy, Marcel Ophüls, Jean Giono et Jean Becker. Il réalise son premier film Compartiment tueurs en 1965. Après Un homme de trop (1967), il triomphe avec Z en 1969 qui remporte deux prix à Cannes, deux Oscars et ouvre une trilogie politique avec L'Aveu (1971) et État de siège (1973). Thrillers politiques parfaitement huilés (Missing qui lui vaut une Palme d'Or au festival de Cannes 1981 et Oscar du meilleur scénario) ou drames illustrant la violation des droits de l'homme (Hanna K., 1983), la grande majorité des films de Costa-Gavras sont inspirés de faits réels qui mettent en scène des individus broyés par l'Histoire. Il s'essaye à un registre plus intimiste dans Clair de femme (1979) et Conseil de famille (1985). Depuis 2007, il est Président de la Cinémathèque Française. Au début des années 80, il s'éloigne des plateaux à cause de ses fonctions à la Cinémathèque française. Mais il revient en force aux États-Unis où il signe La Main droite du diable (1987) et Music Box (1989). En dehors de La Petite Apocalypse (1992) et Mad City (1996), Costa-Gavras reste relativement absent du grand écran dans les années 90. En 2002, il réalise Amen qui connaît un grand succès. En mars 2005, sort sur les écrans Le Couperet avec José Garcia et Karin Viard, puis en 2009 Éden à l'ouest et Le Capital (2012).

2023. Costa-Gavras est né à Loutra Heraias en Grèce le 13 février 1933. A l’âge de 22 ans il quitte la Grèce pour venir étudier à Paris en tant que migrant économique. Il intègre l’université de la Sorbonne avant d’être admis à l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC). Son diplôme en poche, il travailla en tant qu’assistant réalisateur auprès de grands réalisateurs tels que René Clair, René Clément, Henri Verneuil, Jacques Demy, Marcel Ophuls, Jean Giono et Jean Becker. En 1965 il réalise son premier long-métrage, Compartiment Tueurs. Ses films suivants remporteront un vif succès : Z fût ainsi couronné de deux Oscars en 1969, deux prix au Festival de Cannes et des douzaines d’autres. A travers ses films politiques, Costa-Gavras s’est attaqué aux questions brûlantes de l’époque en travaillant entre la France et les Etats-Unis. Il a réalisé 20 films, dont Un homme de trop, Section Spéciale, Porté Disparu (Palme d’Or et Prix d’interprétation masculine pour Jack Lemmon au Festival de Cannes 1982), Hanna K, La main droite du diable, L’Aveu, État de siège, Clair de Femme, Conseil de Famille, La petite apocalypse, Mad City, Music Box, Amen, Le Couperet, Eden à l’Ouest, Le capital… Costa-Gavras est marié à Michèle Ray depuis 1968. Ils ont eu ensemble trois enfants : Alexandre, producteur, Julie et Romain, réalisateurs. En 2018, Costa-Gavras publie son autobiographie « Va ou il est impossible d’aller ». Depuis 2007, il est président de la Cinémathèque Française.