Mon esprit de rébellion s’est développé certes par mon histoire familiale (il n’est pas anodin d’être fille de communistes) mais aussi par mon profond besoin de liberté. J’ai toujours considéré que mes films ne parlaient que de ça : la liberté. Durant le tournage de Laïcité Inch'Allah, je n'ai d'autre choix que d'affronter les islamistes : c’est la guerre ! En parallèle, je découvre les couloirs de l’hôpital Tenon, à Paris : je dois faire face à un second ennemi, le cancer. Pourquoi faire un film pour raconter les "conséquences d’un film" ? Cela me permet de continuer la lutte et de dire une fois de plus que "ceux qui vivent sont ceux qui luttent" (Victor Hugo).
30 octobre 2012, 16:00
Corum - Salle Einstein
Fiche Technique
Pays | France |
Année de production | 2012 |
Durée | 01:46 |
Catégorie(s) | Documentaire |
Scénario | |
Image | Alina Isabel Pérez, Dominique Lapierre, Nadia El Fani, Fatma Cherif |
Montage | Jeremy Leroux |
Musique | Mathilde B |
Son | |
Interprète(s) | |
Décor | |
Version | VOSTF |
Réalisateur
Nadia El Fani
Née en 1960 à Paris d'un père tunisien et d'une mère française. Elle passe son enfance à Tunis puis partage sa vie d'une rive à l'autre de la méditerrannée. En 1990 elle s'installe dans un petit village tunisien de la baie de Carthage. Elle commence sa carrière cinématographique comme assistante à la réalisation en 1982. Elle travaille ensuite sur treize longs métrages et écrit également plusieurs scénarios dont celui de son premier court métrage, Pour le plaisir (1990). Ses autres films : Fifty, fifty mon amour (1992) ; Tanitez-moi (1993), Tant qu'il y aura de la peloche (1998), Bedwin Hacker (2002), Ouled Lénine (2008), Laïcité, Inch'Allah! (2011).