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Séances spéciales

Les Ajoncs

Fable poétique et humoristique dans laquelle un immigré algérien traverse la Bretagne à la recherche d’un travail. Il trouve une carriole et se met à vendre des ajoncs dans un village. Un agent de police raciste renverse sa carriole. À la sortie de l’usine située près de là, les ouvrières en signe de solidarité ramassent les fleurs dispersées et les lui paient.
27 octobre 2023, 18:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :France
Année de production :1969
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :
Image :Bruno Muel, Robert Lézian, Yann Le Masson
Montage :Nedjma Scialom, Anne Papillault, Hamid Djellouli, Mabino Bio
Musique :
Son :
Interprète(s) :Mohamed Zinet, Nicole Le Garrec, René Vautier
Décor :
Version :

Réalisateur

Réalisateur Vautier René

Vautier René

René Vautier mène sa première activité militante au sein de la résistance intérieure française en 1943, alors qu'il est âgé de 15 ans, ce qui lui vaut plusieurs décorations. Il est diplômé de l'IDHEC (Institut des Hautes Études Cinématographiques) en 1948, section réalisation. En 1950, il réalise son premier film, Afrique 50, qui sera le premier film anticolonialiste français, chef-d'œuvre du cinéma engagé, qui lui vaudra 13 inculpations et une condamnation de prison. Vautier est mis en prison militaire à Saint-Maixent, puis à Niederlahnstein en zone française d'occupation allemande. Il sort en juin 1952. Afrique 50 reçoit la médaille d'or au festival de Varsovie. Engagé en Afrique sur divers tournages, il rejoint le maquis algérien. Directeur du Centre Audiovisuel d'Alger (de 1961 à 1965), il y est aussi secrétaire général des Cinémas Populaires. De retour en France, il fonde en 1970 l'Unité de Production Cinématographique Bretagne dans la perspective de filmer au pays. En janvier 1973, il commence une grève de la faim, exigeant la suppression de la possibilité, pour la commission de censurer des films sans fournir de raisons. René Vautier aura raison de la commission. Il sera soutenu par Claude Sautet, Alain Resnais et Robert Enrico. Au terme de cette grève, la loi sera modifiée. C'est à Cancale qu'il avait posé ses valises et où il est décédé en 2015.