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Rétrospective Luis Buñuel

Un chien andalou

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Rétrospective Luis Buñuel

Un chien andalou

Tout commence sur un balcon où un homme aiguise un rasoir... La suite est une série de métamorphoses surréalistes. Un homme sectionne l'œil d'une jeune fille. Un nuage passe devant la lune. Huit ans après. Un cycliste tombe accidenté dans la rue. La jeune fille lui porte secours et l'embrasse...
22 octobre 2021, 20:30
Cinéma Nestor-Burma

Fiche Technique

PaysFrance
Année de production1929
Durée00:17
Catégorie(s)Expérimental
ScénarioLuis Buñuel, Salvador Dalí
ImageAlbert Duverger
MontageLuis Buñuel
MusiqueRichard Wagner, tangos argentins
Son
Interprète(s)Pierre Batcheff, Simone Mareuil, Luis Buñuel, Salvator Dalí, Jaime Miravilles
DécorPierre Schilznech
Version

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.