Retour

Stage Classes L : Alain Resnais

Hiroshima mon amour

Au mois d’août 1957, à Hiroshima, une actrice française d’une trentaine d’années venue jouer dans un film international sur la paix, vit une aventure fulgurante et passionnée avec un jeune architecte japonais. Leur histoire d’amour est doublement hantée par le fantôme de la tragédie d’Hiroshima et par le souvenir de la liaison que la jeune femme avait eue pendant la guerre avec un soldat allemand...
27 octobre 2007, 21:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :France
Année de production :1959
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Marguerite Duras
Image :Sacha Vierny, Takahashi Michio
Montage :Henri Colpy, Jasmine Chasney
Musique :Georges Delerue, Giovanni Fusco
Son :
Interprète(s) :Emmanuelle Riva, Eiji Okada, Bernard Fresson
Décor :
Version :

Réalisateur

Réalisateur Resnais Alain

Resnais Alain

Né en 1922 à Vannes, Alain Resnais se nourrit très jeune de cinéma, de littérature, de bandes dessinées et de théâtre. Dès l'âge de treize ans, il réalise des petits films en 8 mm. Installé à Paris au début de la Seconde Guerre mondiale, il s'inscrit à l'Idhec où il est reçu dans la première promotion. Il commence sa carrière dans le cinéma documentaire. Van Gogh (1948), Guernica (1950) ou Les Statues meurent aussi (1953), avec Chris Marker, sont salués par la critique. En 1955, il réalise Nuit et Brouillard (1956) puis deux autres films sur la Bibliothèque nationale et sur les usines Péchiney. Pour Hiroshima mon amour (1959), son premier long métrage qui lui vaut une renommée mondiale. Pour L'Année dernière à Marienbad (1961) il emprunte son sujet au romancier Alain Robbe-Grillet. La suite de son œuvre conduit le cinéaste vers une réflexion désenchantée sur les guerres perdues (Muriel ou le Temps d'un retour, 1962 ; La Guerre est finie, 1965) puis à la découverte d'univers parallèles (Je t'aime, je t'aime, 1967) ou au charme discret du rétro (Stavisky, 1974). Il retrouve une veine plus personnelle avec Providence (1976) et La Vie est un roman (1982) ou encore avec Mon oncle d'Amérique (1979). S'ensuivront Mélo (1986), I Want to Go Home (1988), Smoking/No Smoking (1992), On connaît la chanson (1997). Après Pas sur la bouche (2003), il réalise en 2006 Cœurs pour lequel il reçoit le Lion d'Argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise. Il réalise Les Herbes folles (2008), Vous n'avez encore rien vu (2011) et son dernier film Aimer boire et chanter en 2014.