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Soirées spéciales / Special evenings

Rocco et ses frères

Une mère et ses cinq fils ont quitté la misérable Lucanie pour s'établir dans les brumes du Nord, à Milan. L'aîné s'est avantageusement marié. Le second, Simon, devenu boxeur, a pour maîtresse Nadia, une prostituée. Il ne tarde pas à mal tourner et ne pardonne pas à son cadet, Rocco, de devenir champion à sa place et d'aimer la femme qu'il a pourtant quittée. La rivalité des deux frères se résoudra dans un paroxysme tragique.

Le film est présenté en avant-première de la ressortie nationale, en copie neuve.
5 novembre 2006, 20:00
Corum - Opéra Berlioz

Copie neuve en avant-première de sa ressortie nationale.

Fiche Technique

Pays :Italie
Année de production :1960
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Luchino Visconti, Suso Cecchi D'Amico, Vasco Pratolini, d'après Giovanni Testori
Image :Giuseppe Rotunno
Montage :Mario Serandrei
Musique :Nino Rota
Son :
Interprète(s) :Alain Delon, Annie Girardot, Renato Salvatori, Claudia Cardinale, Katina Paxinou, Roger Hanin, Paolo Stoppa, Suzy Delair
Décor :Mario Garbuglia
Version :

Réalisateur

Réalisateur Visconti Luchino

Visconti Luchino

Luchino Visconti est né à Milan en 1906 et s'est éteint à Rome en 1976. Entre ces deux dates, s'est accomplie une des plus importantes carrières cinématographiques de notre temps. De Ossessione (1942), en passant par La Terre tremble (1948), Senso (1954), Rocco et ses frères (1960), Le Guépard (1963), Les Damnés (1969) jusqu'à l'ultime jalon, L'Innocent (1976), que de chefs-d'œuvres. Visconti hérite de sa famille un titre, celui de Duc de Modrone, et l'amour du théâtre. Jeune aristocrate aux idées progressistes plutôt mal venues dans l'Italie de Mussolini, il se tourne vers la décoration et le cinéma. Il travaille en France avec Jean Renoir, dont il est l'assistant sur Les Bas-Fonds (1937) et le créateur de costumes d'Une partie de campagne (1936). La guerre interrompant le tournage de La Tosca (1940), commencé par Renoir, Visconti termine le film avec la collaboration de Pierre Koch. C'est le premier maillon d'une chaîne d'inspiration qui court, de la scène à l'écran, tout au long de sa vie d'homme épris de Verdi et d'opéra, de Shakespeare, de mélodrame, d'histoire et de beauté.