Comme dans les photos délavées d'Antonio Victorero, ce documentaire cherche à montrer l'époque révolue de cette famille. Une aquarelle de ces personnes, qui dans la première moitié du XXe siècle régnaient sur leur village comme ils l'auraient fait au XIXe. Trois frères et trois sœurs qui vivaient ensemble, inventeurs de machines étranges et inutiles. Des personnes pieuses aux fortes croyances catholiques, qui moururent sans descendants. Guidés par leur caméra 8 mm et le souvenir de ceux qui les ont connus, nous pénétrons dans le monde de l'injustice sociale.
26 octobre 2004, 18:00
Corum - Salle Einstein
Fiche Technique
Pays | Espagne |
Année de production | 2004 |
Durée | 00:55 |
Catégorie(s) | Documentaire |
Scénario | Gonzalo Tapia |
Image | Hermes Marco |
Montage | Adela Batalla |
Musique | Françoise Saint–Gaudens |
Son | Pelayo Gutierrez |
Interprète(s) | |
Production | |
Décor | |
Version | VOSTA |
Réalisateur
Gonzalo Tapia
Né en 1963. Pour ses onze ans, son père lui offre une caméra Super 8. Le virus le tient. Après des études de cinéma à Londres, puis il revient en Espagne en 1990 où, avec d'autres réalisateurs, il fonde les Productions La Iguana. Il y travaille comme scénariste, producteur et réalisateur. Il a réalisé La Cama et El Paseo, courts métrages d'une minute pour Canal + ; Chantaje n° 5, Xicu, le chasseur de taupes (1994). En 1996, il réalise L'Homme et Voyage à Estigia. Les Frères Victorero, mémoire d'une famille marque la troisième venue de Gonzalo Tapia à Montpellier.