Cette œuvre traite de la question du langage en tant qu'organe du goût et en tant que cause de la chute du paradis. En utilisant le langage électronique, Survival Signs déconstruit la perte de pouvoir d'entendement et de communication subie par le langage. Par exemple, des enfants irakiens affamés, la famine étant une manière de leur couper la langue : quel fruit défendu ces enfants ont-ils goûté ? Quelle langue voudrait-on qu'ils parlent ? Celle de l'avoir ou celle de l'être ? Ou veut-on tout simplement qu'ils meurent sans dire un mot ?
26 octobre 2003, 16:00
Corum - Salle Einstein
Projection en présence du réalisateur.
Fiche Technique
| Pays : | Maroc |
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| Année de production : | 1998 |
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| Catégorie(s) : | Expérimental |
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| Version : | VOSD |
Réalisateur
Fatmi Mounir
Né à Tanger en 1970. Il vit et travaille à Paris. Il a participé à de nombreuses biennales dont la 52e Biennale de Venise, la 2e Biennale de Séville, la 8e Biennale de Sharjah et la 10e Biennale de Lyon. En 2008 son œuvre a été présentée dans le programme Paradise Now! Essential French Avant-Garde Cinema 1890-2008 au Tate Modern Museum de Londres ainsi que dans l’exposition Traces du sacré au Centre Georges-Pompidou. Mounir Fatmi a reçu de nombreux prix dont le Prix de la Biennale du Caire en 2010, le Prix Uriöt à Amsterdam et le Grand prix Léopold-Sédar-Senghor de la 7e Biennale de Dakar en 2006. Le 25e Cinemed 2003 lui a rendu un hommage.