À cheval sur le tigre

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Pour une faute, plus proche d'une bonne blague que d'un véritable délit, commise pour sortir ses enfants de la misère, Giacinto se retrouve en prison où on lui confie le poste d'aide infirmier. Alors que sa peine était presque purgée, trois détenus l'obligent à fournir des accessoires auxquels il a accès puis le forcent à les suivre le jour de l'évasion pour l'empêcher de donner l'alarme. Au cours de la cavale à travers villes et campagnes, deux sont repris et meurent. Taille-Bœuf et Giacinto continuent leur fuite tandis que de nouveaux méfaits leur sont reprochés. De retour en prison, Giacinto écrit à son avocat pour raconter son histoire, dans son langage maladroit et populaire.
20 février 1980, 18:00
Le Club 1

Fiche Technique

Pays :Italie
Année de production :1961
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Age, Scarpelli, Luigi Comencini, Mario Monicelli
Image :Aldo Scavarda
Montage :Nino Baragli
Musique :Piero Umiliani
Son :Giovanni Rossi
Interprète(s) :Nino Manfredi, Mario Adorf, Gian Maria Volonté, Raymond Bussières, Luciana Buzanca, Valérie Morriconi, Feruccio De Ceresa, Vicenzio Fortunati, Ferdinando Gerra
Décor :Flavio Mogherini
Version :

Réalisateur

Réalisateur Comencini Luigi

Comencini Luigi

Né à Saló en 1916. Il étudie l'architecture au Politecnico de Milan et se lie d'amitié avec Alberto Lattuada. Tous deux font de la critique cinématographique puis, avec Mario Ferrari, créent un organisme de conservation des films : la Cineteca Mario Ferrari qui devient la Cineteca italiana. Il réalise un court métrage en 1937 (La novelleta), fait un peu d'assistanat, interrompu par la guerre. En 1946, il signe le documentaire Bambini in citta. Proibito rubare, son premier long métrage, en 1948, est aussi consacré à l'enfance, thème qui court tout au long de sa filmographie (L'Incompris, Pinocchio, Eugenio, Un enfant de Calabre). Si ses premiers films constituent de l'honnête cinéma commercial, Comencini s'affirme dans la comédie mi-rose, mi-noire avec L'Argent de la vieille (1972), comédie qu'il sait pimenter d'un aimable érotisme (Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ?) sans exclure la critique sociale (Le Grand Embouteillage). Il est mort en 2007 à Rome.