Seule avec la guerre

Beyrouth est une ville formidable. On se croirait au centre de tout. A Beyrouth, entre 1975 et 1990, il y avait une guerre civile, c'est-à-dire que tout le monde voulait exterminer tout le monde. Aujourd'hui, la guerre est finie. Elle s'est arrêtée un jour, comme ça, après avoir gangrené nos vies. J'ai voulu filmer le vide qu'elle a laissé. Sa présence fantomatique. Cette plaie… (Danielle Arbid.)

4 novembre 2000, 14:00

Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :	France/Belgique
Année de production :	2000
Durée :
Catégorie(s) :	Documentaire
Scénario :	Danielle Arbid
Image :	Isabelle Razavet
Montage :	Agnès Mouchel (image), Luc Plantier (son)
Musique :	Vincent Epplay, Arvo Pärt, Fayrouz
Son :	Thierry de Halleux
Interprète(s) :
Décor :
Version :

Réalisateur

Arbid Danielle

Née au Liban en 1970, Danielle Arbid réalise des films depuis 1997: documentaires (Seule avec la guerre, 2001), essais filmés (Conversations de salon, 2004), longs métrages de cinéma (Peur de rien, 2016) et un téléfilm pour Arte (Beyrouth Hotel, 2012).

Née à Beyrouth en 1970, Danielle Arbid quitte le Liban à l'âge de 17 ans pour étudier la littérature et le journalisme à Paris. Elle collabore pendant cinq ans avec la presse écrite française avant de se consacrer au cinéma. Tourné en 1997 à Beyrouth, Raddem est son premier court métrage. Elle réalise ensuite deux documentaires, Seule avec la guerre (2000) qui remporte le Léopard d'argent au Festival de Locarno et Aux frontières (2002). En 2002, elle dirige également un moyen métrage, Etrangère (2002) et un court, Conversation de salon (2002). En 2004, elle réalise son premier long métrage de fiction, Dans les Champs de bataille présenté à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs et au Festival de Montpellier. Son deuxième long Un homme perdu est également sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2007. En 2011, elle réalise Beirut Hotel puis, en 2015, Peur de rien.