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Stage classes L Pialat / The high schools festival

À nos amours

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Stage classes L Pialat / The high schools festival

À nos amours

Suzanne, seize ans, vit confortablement son éveil à la sexualité. Elle repousse Luc, le garçon qui l'aime, sans bien s'expliquer ni lui dire pourquoi, et se donne à des amants de rencontre. A la maison, de violentes disputes opposent son père et sa mère. Elle se trouve elle-même souvent en conflit aigu avec sa mère tandis que son frère Robert, joue le rôle d'arbrite. Un jour, le père ne supportant plus cette vie infernale, quitte la famille. Suzanne continue à passer d'un garçon à l'autre. Elle repousse encore les avances de Luc vers lequel elle se sent pourtant attiré, et épouse Jean-Pierre. Un soir, le père réapparaît pour dire à chacun ses quatre vérités...
1 novembre 1999, 12:00
Centre Rabelais

Fiche Technique

PaysFrance
Année de production1983
Durée02:22
Catégorie(s)Fiction
ScénarioArlette Langmann, Maurice Pialat
ImageJacques Loiseleux
MontageYann Dedet, Sophie Coussein, Valérie Condroyer, Corinne Lazare, Jean Gargonne, Nathalie Letrosne, Catherine Legault
MusiquePurcell
SonJean Umansky, François de Mornt, Julien Clauquet, Thierry Jeandroz
Interprète(s)Sandrinne Bonnaire, Dominique Besnehard, Maurice Pialat, Evelyne Ker, Anne-Sophie Maillé, Christophe Odent, Cyr Boitard
Production
DécorJean-Paul Camail, Arlette Langmann
Version

Réalisateur

Réalisateur Pialat Maurice

Maurice Pialat

Maurice Pialat est peintre par vocation. Il fréquente l'École des Arts Décoratifs, puis celle des Beaux-Arts. Il s'initie au théâtre dans les années 1950 puis réalise quelques courts métrages à partir de 1960. L'Amour existe (1961), est primé à Venise. Il se met alors à travailler pour la télévision. L'oeuvre de Maurice Pialat - 11 longs métrages en 27 ans - révèle un cinéaste inclassable et dérangeant. Avec son premier long métrage, L'Enfance nue (1967), sur l'enfance difficile, il remporte un succès d'estime. Le reste de son travail est à l'image de ce début : des portraits d'exclus, de marginaux et d'infirmes du sentiment. Partagé entre l'amour et la misanthropie, Maurice Pialat filme les rapports familiaux avec une recherche permanente de la vérité : les tableaux sans concessions de la vie conjugale dans Nous ne vieillirons pas ensemble (1971), l'agonie d'une mère qui meurt d'un cancer dans La Gueule ouverte (1973). Exigeant avec ses acteurs qu'il pousse dans leurs retranchements, il crée sur ses plateaux un climat d'insécurité qui fait l'atmosphère de films comme Loulou (1979). Sa quête du réalisme vise à restituer les comportements humains en dehors de tout artifice esthétique. Ses longs plans séquences témoignent d'une caméra à la recherche de l'intimité des êtres et peuvent donner l'illusion de l'improvisation alors que ses films sont le plus souvent très écrits. Il remporte quelques succès populaires et critiques : Sous le soleil de Satan (1986, palme d'or à Cannes la même année), adapté du livre de Georges Bernanos ; Van Gogh (1991), portrait personnel et attachant d'un artiste à son image. Il mélange le plus souvent avec bonheur des acteurs professionnels, dont des stars consacrées (Gérard Depardieu, Isabelle Huppert, Sandrine Bonnaire, Jacques Dutronc), et des acteurs amateurs. Avec Le Garçu (1994), Maurice Pialat adopte un montage plus morcelé, comme pour s'éloigner d'un récit trop fabriqué. Un des personnages principaux de ce film, sur les rapports père-fils, est son propre fils Antoine.