Le Mépris

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Paul, scénariste, vit heureux avec son épouse Camille jusqu'à ce que J. Prokosh, producteur américain, lui offre un chèque confortable pour remanier l'adaptation de l'Odyssée filmée par Fritz Lang. Prokosh offre à Camille de l'emmener en voiture. Paul ne proteste pas. Naît alors chez elle du mépris pour son mari. A Capri où se poursuit le tournage, c'est la rupture. Camille part avec Prokosh mais ils se tuent dans un accident. Paul repart tandis que Lang finit son film. Œuvre tragique et désespérée opposant la pureté du cinéma de Lang au mercantilisme de Prokosh, les exigences de Camille aux compromissions de Paul, la luminosité de la Grèce antique à la lumière terne du monde moderne.

28 octobre 1998, 18:00

Centre Rabelais

Fiche Technique

Pays :	France
Année de production :	1963
Durée :
Catégorie(s) :	Fiction
Scénario :	Jean-Luc Godard d'après le roman d'Alberto Moravia
Image :	Raoul Coutard
Montage :	Agnès Guillemot, Lila Lakshmanan
Musique :	Georges Delerue (version italienne : Piero Piccioni)
Son :	William Sivel
Interprète(s) :	Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Fritz Lang, Jack Palance, Giorgia Moll, Jean-Luc Godard
Décor :
Version :

Réalisateur

Godard Jean-Luc

Né en 1930 à Paris. Il obtient un certificat d'ethnologie à la Sorbonne. En 1950, il fonde La Gazette du cinéma où il publie un manifeste : Pour un cinéma politique. Après quelques courts, il réalise en 1959 son premier long métrage, A bout de souffle, gros succès critique et public, film-phare de la Nouvelle Vague. Suivent Une femme est une femme, Le Mépris, Pierrot le fou. Mai 68 : son cinéma devient un moyen de lutter contre le système avec La Chinoise et Week-end. Dans les années 80, il revient à un cinéma plus grand public. Sauve qui peut la vie (1980), Passion (1982), Détective (1985) sont sélectionnés au Festival de Cannes. Et Prénom Carmen remporte le Lion d'Or au festival de Venise en 1983. Puis il retourne à l'expérimentation avec JLG/JLG, Histoire(s) du cinéma, Eloge de l'amour, Notre musique.