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Gros plans sur / Close-ups on

L'Âge d'or

Le film s'ouvre par un documentaire sur les scorpions. Puis voici une île gardée par des squelettes d'archevêques figés dans la roche. Elle est habitée par des bandits qui végètent dans une misérable cabane. Arrive une délégation d'importants personnages sous la conduite du gouverneur majorquin venu inaugurer la ville : Rome. Non loin de là, un couple fait l'amour dans la boue. Des policiers se saisissent de l'homme...
Deuxième film du tandem Buñuel-Dali, L'Age d'or est l'emblème du surréalisme, une ode à l'amour fou qui n'a rien perdu de son étrangeté, de son érotisme et de sa violence subversive. La subversion par le rêve.

Fiche Technique

Pays :France
Année de production :1930
Durée :
Catégorie(s) :Expérimental
Scénario :Luis Buñuel, Salavdor Dali
Image :Albert Duverger
Montage :Luis Buñuel
Musique :Mendelssohn, Mozart, Beethoven, Debussy, Wagner, Georges van Parys
Son :
Interprète(s) :Lya Lys, Gaston Modot, Caridad de Laberdesque, Lionel Salem, Max Ernst, Germaine Noizet, Pierre Prévert, Duchange, Lionel Artigas, Ibanez, Pancho Cossio
Décor :Pierre Schilznech
Version :

Réalisateur

Réalisateur Buñuel Luis

Buñuel Luis

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.