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Dans les salles de Montpellier/ In Montpellier's cinemas

Ludwig (Le Crépuscule des dieux)

Louis II devient roi de Bavière en 1864. Tandis que l'Europe est en pleine mutation et que Bismarck engage l'Allemagne sur la voie du nationalisme et de l'essor économique, Louis II ne s'intéresse guère à la politique et lui préfère la littérature et la musique. Peu à peu méprisé par ses ministres, harrassé de dettes, il voit sa santé mentale décliner. Une enquête signée de plusieurs médecins aliénistes le déclarera finalement inapte à régner.
« Les effets, la prise de vues, atteignent comme en se jouant les plus hauts moments d'un art qui n'est jamais si éclatant que lorsqu'il nous donne à voir que toute splendeur est condamnée. » (C.-M. Cluny.)

Fiche Technique

Pays :Italie/France/Allemagne
Année de production :1972
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Luchino Visconti, Enrico Medioli, Suso Cecchi D'Amico
Image :Armando Nannuzzi
Montage :Ruggero Mastroianni
Musique :Richard Wagner, Jacques Offenbach, Robert Schumann
Son :
Interprète(s) :Helmut Berger, Romy Schneider, Trevor Howard, Silvana Mangano, Sonia Petrova, Umberto Orsini, Marc Porel, Gert Fröbe, Helmut Griem
Décor :Mario Chiari, Mario Scasci
Version :

Réalisateur

Réalisateur Visconti Luchino

Visconti Luchino

Luchino Visconti est né à Milan en 1906 et s'est éteint à Rome en 1976. Entre ces deux dates, s'est accomplie une des plus importantes carrières cinématographiques de notre temps. De Ossessione (1942), en passant par La Terre tremble (1948), Senso (1954), Rocco et ses frères (1960), Le Guépard (1963), Les Damnés (1969) jusqu'à l'ultime jalon, L'Innocent (1976), que de chefs-d'œuvres. Visconti hérite de sa famille un titre, celui de Duc de Modrone, et l'amour du théâtre. Jeune aristocrate aux idées progressistes plutôt mal venues dans l'Italie de Mussolini, il se tourne vers la décoration et le cinéma. Il travaille en France avec Jean Renoir, dont il est l'assistant sur Les Bas-Fonds (1937) et le créateur de costumes d'Une partie de campagne (1936). La guerre interrompant le tournage de La Tosca (1940), commencé par Renoir, Visconti termine le film avec la collaboration de Pierre Koch. C'est le premier maillon d'une chaîne d'inspiration qui court, de la scène à l'écran, tout au long de sa vie d'homme épris de Verdi et d'opéra, de Shakespeare, de mélodrame, d'histoire et de beauté.