Les Contes de Canterbury
RetourDans le droit fil de son adaptation de Boccace, Pasolini continue de malmener à sa façon culture bienséante et bon goût. Avec une vulgarité toute entourée de précautions esthétiques, il va plus loin encore dans la provocation et l'agression, se riant sans pitié du spectateur.
Fiche Technique
Pays | Italie |
Année de production | 1972 |
Durée | 03:22 |
Catégorie(s) | Fiction |
Scénario | Pier Paolo Pasolini, d'après Geoffrey Chaucer |
Image | Tonino Delli Colli |
Montage | Nino Baragli |
Musique | Pier Paolo Pasolini, Ennio Morricone |
Son | |
Interprète(s) | Pier Paolo Pasolini, Hugh Griffith, Laura Betti, John Francis Lane, Franco Citti, Ninetto Davoli, Josephine Chaplin |
Production | |
Décor | Dante Ferretti |
Version |
Réalisateur
Paolo Pasolini Pier
Écrivain, critique, poète, scénariste, acteur et réalisateur né à Bologne en 1922, mort assassiné à Ostie en 1975. Il montre dès ses premiers films (Una vita violenta, Mamma Roma) un goût pour le prolétariat urbain vu dans une perspective mêlant christianisme et marxisme. Après une enquête sur la sexualité (Comizi d’amore), il propose une nouvelle interprétation des textes saints dans L’Évangile selon Matthieu. Suivent des films déroutants (Œdipe roi, Médée, Des oiseaux petits et gros, Porcherie). La dernière partie de son œuvre est marquée par l’adaptation d’œuvres érotiques : Le Décaméron, Les Milles et Une Nuits, Les Contes de Canterbury. Salò ou les 120 jours de Sodome (1975) illustration dure et noire de l’univers de Sade est son dernier film.