Le Décameron

Adaptation de neuf contes du « Decameron » de Boccace, dont : Le Génie du christianisme, Les Deux nigauds, Le Basilic, Le Sérail du muet, La Cage du rossignol, Les Joyeuses commères, A la fortune du pot, etc. L'unité est assurée par la présence de l'artiste Giotto, dont la peinture conduit à une réflexion sur l'art. Film riche aux images irrévérencieuses et réjouissantes, Le Decameron mélange avec bonheur cruauté et poésie, truculence et tendresse, paillardise et humour. Pasolini, en interprétant lui-même le personnage de Giotto, a trouvé dans Boccace et la reconstitution du Moyen Age un support parfait où il donne libre court au meilleur de son inspiration.

Fiche Technique

Pays :	Italie
Année de production :	1971
Durée :
Catégorie(s) :	Fiction
Scénario :	Pier Paolo Pasolini, d'après Giovanni Boccacio
Image :	Tonino Delli Colli
Montage :	Nino Baragli
Musique :	Ennio Morricone, Pier Paolo Pasolini
Son :
Interprète(s) :	Franco Citti, Ninetto Davoli, Pier Paolo Pasolini, Angela Luce, Patrizia Capparelli, Silvana Mangano
Décor :	Dante Ferretti
Version :

Réalisateur

Pasolini Pier Paolo

Écrivain, critique, poète, scénariste, acteur et réalisateur né à Bologne en 1922, mort assassiné à Ostie en 1975. Il montre dès ses premiers films (Una vita violenta, Mamma Roma) un goût pour le prolétariat urbain vu dans une perspective mêlant christianisme et marxisme. Après une enquête sur la sexualité (Comizi d’amore), il propose une nouvelle interprétation des textes saints dans L’Évangile selon Matthieu. Suivent des films déroutants (Œdipe roi, Médée, Des oiseaux petits et gros, Porcherie). La dernière partie de son œuvre est marquée par l’adaptation d’œuvres érotiques : Le Décaméron, Les Milles et Une Nuits, Les Contes de Canterbury. Salò ou les 120 jours de Sodome (1975) illustration dure et noire de l’univers de Sade est son dernier film.