Hercule à la conquête de l'Atlantide

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Hercule, son fils Ilos et Androclès, jeune roi de Thèbes, s'embarquent pour affronter un ennemi inconnu qui menace la Grèce et doit venir de l'Occident. Une tempête les fait échouer sur une terre inconnue où règne Antinéa. Après quelques exploits dont le moindre n'a pas de résister à l'amour de la souveraine, Hercule réussit à faire pénétrer un rayon de soleil sur la goutte de sang d'Uranus conservée dans une grotte. L'Atlandide n'y survivra pas, quant à nos héros...
6 février 1983, 21:30
Centre Rabelais

Fiche Technique

PaysItalie/France
Année de production1961
Durée02:20
Catégorie(s)Fiction
ScénarioVittorio Cottafavi, Sandro Continenza, Duccio Tessari
ImageCarlo Carlini
MontageMaurizio Lucidi
MusiqueGino Marinuzzi Jr., Armando Trovajoli
Son
Interprète(s)Reg Park, Fay Spain, Ettore Manni, Luciano Marin
Production
Décor
Version

Réalisateur

Vittorio Cottafavi

Né à Modène le 30 janvier 1914, Vittorio Cottafavi, après des études de droit, de philosophie et de littérature à Rome, entre au Centro Sperimentale. Il est d'abord scénariste, de Goffredo Alessandrini entre autres, et assistant de cinéastes comme Vittorio De Sica et Alessandro Blasetti. Il réalise en 1943 son premier film, I nostri sogni, avec De Sica. Il dirige ensuite en 1944-1945 une maison d'édition.
La Fiamma che non si spegne, premier film vraiment personnel, est mal compris. Il est alors conduit à se spécialiser dans les films d'aventures, les peplums. Ainsi Milady et les mousquetaires (1952), Fille d'amour (1953), libre adaptation de La Dame aux camélias, Hercule à la conquête de l'Atlantique, un classique du peplum, mâtiné de science-fiction.
Parallèlement, dès 1957, cet homme de culture a travaillé de façon régulière pour la télévision, adaptant de façon souvent originale des classiques du monde entier : Les Troyennes, Antigone; L'Avare et Dom Juan de Molière; deux œuvres de Dostoïevski, Nuits blanches, avec Monica Vitti, et Humiliés et offensés; Sept petites croix de Simenon, Un crime de Bernanos... Il y a également dirigé des émissions alliant Histoire ou actualité et dramatisation, sur la vie de Dante, le procès Eichmann... Après l'échec des Cent Cavaliers (1965), qui fut remonté et présenté sous le titre Le Fils du Cid, Cottafavi ne tourna plus que pour le petit écran, à l'exception de deux coproductions télévision-cinéma : Maria Zef (1981), adaptation d'un roman populiste de Paola Drigo, puis Le Diable sur les collines (1985), une des trois nouvelles que l'on trouve dans "Le Bel été" de Cesare Pavese. Ce dernier film, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 1985, ne sortit jamais sur les écrans français, de même que Maria Zef, montré uniquement à la Cinémathèque française. Il est décédé en 1998.