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Panorama des productions récentes / Recent productions

Rêves d'or

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Rêves d'or

Michele Apicella, un jeune cinéaste intellectuel, vit chez sa mère, en proie aux affres de la création et à des rêveries amoureuses encore plus cruelles que la réalité. Il a des difficultés avec la réalisation de son nouveau film, consacré aux rapports conflictuels de Freud avec sa mère. Malgré le producteur, les techniciens et les collègues envieux, il parvient à le terminer. Il effectue une tournée de débats dans les universités, les écoles, les instituts religieux ayant pour thème sa dernière œuvre. A chaque réunion, il est taxé d'intellectualisme et on lui demande quel public il pense pouvoir intéresser avec un tel film...
7 février 1983, 10:00
Le Club 1

Fiche Technique

PaysItalie
Année de production1981
Durée02:25
Catégorie(s)Fiction
ScénarioNanni Moretti
ImageFranco Di Giacomo
MontageRoberto Perpignani
MusiqueFranco Piersanti
SonFranco Borni
Interprète(s)Nanni Moretti, Piera Degli Esposti, Laura Morante, Alessandro Haber, Nicola Di Pinto, Claudio Spadaro, Remo Remotti, Miranda Campa, Gigio Morra, Chiara
Moretti
DécorGiovanni Sbarra
Version

Réalisateur

Nanni Moretti

Né à Brunico en Italie en 1953, il a des parents enseignants. À l’adolescence, il se découvre deux passions : le cinéma et le water-polo. Une fois ses études achevées, il se met en tête de devenir réalisateur et tourne en 1973 ses deux premiers courts-métrages : Pâté de bourgeois et La Défaite (filmés en Super 8). Il réalise des films, mais devient également interprète des rôles masculins qu’il écrit. En 1976 sort Je suis un autarcique, premier long-métrage de Moretti (filmé en Super 8 et gonflé en 16 mm). En 1978, il réalise Ecce Bombo qui raconte les rapports difficiles d’un étudiant avec son entourage. Ce film est présenté en Sélection officielle au Festival de Cannes. En 1981, son film Sogni d’oro obtient le Grand Prix du jury à la Mostra de Venise. En 1983, il réalise Bianca, dans lequel il interprète un professeur amoureux de Laura Morante, une de ses actrices fétiches. En 1986, on le retrouve sous les traits d’un curé dans La messe est finie et dans la peau d’un militant communiste devenu amnésique dans le film Palombella rossa, en 1989. En 1994, il obtient le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes pour son film Journal intime, dans lequel il dévoile son combat contre la maladie de Hodgkin. En 1998, dans Aprile, il nous fait part de sa joie d’être père, mais aussi de sa joie face à la victoire de la gauche aux élections. En 2001, il obtient la Palme d’or pour La Chambre du fils qui raconte comment une famille anconitaise réagit après la perte de leur fils adolescent. Il décide de sortir son film, Le Caïman, au moment des campagnes législatives de 2006, alors que ce film est en fait une satire contre Silvio Berlusconi. En 2008, on le retrouve devant la caméra pour le rôle principal de Caos calmo, d’Antonello Grimaldi. En 2011, Moretti présente Habemus Papam, en 2015 Mia Madre, en 2018 Santiago Italia et en 2021 Tre Piani également en sélection à Cannes. Vers un avenir radieux sorti en 2023 est son dernier film.