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Rétrospective Luchino Visconti / L. Visconti Retrospective

Ossessione / Les Amants diaboliques

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Rétrospective Luchino Visconti / L. Visconti Retrospective

Ossessione / Les Amants diaboliques

Chômeur et vagabond, Gino s'arrête un jour au misérable café de village d'un certain Bragana dont il répare la camionnette. Bon mécanicien, Gino reste au service de Bragana et devient rapidement l'amant de sa femme. Pour être parfaitement heureux, les amants se débarrassent du mari encombrant et maquillent leur crime en accident d'auto. Soupçonnés par la police, ils s'enfuient, mais le destin frappe toujours deux fois...
3 novembre 1996, 14:00
Corum - Opéra Berlioz

Fiche Technique

PaysItalie
Année de production1942
Durée03:30
Catégorie(s)Fiction
ScénarioLuchino Visconti, Antonio Pietrangeli, Giuseppe De Santis, Mario Alicata, Gianni Puccini d'après le roman de James Cain Le Facteur sonne toujours deux fois
ImageAldo Tonti, Domenico Scala
MontageMario Serandrei
MusiqueGuiseppe Rosati
Son
Interprète(s)Massimo Girotti, Clara Calamai, Elio Marcuzzo, Juan de Landa, Vittorio Duse, Michel Riccardini
Production
DécorGino Franzi
Version

Réalisateur

Réalisateur Visconti Luchino

Luchino Visconti

Luchino Visconti est né à Milan en 1906 et s'est éteint à Rome en 1976. Entre ces deux dates, s'est accomplie une des plus importantes carrières cinématographiques de notre temps. De Ossessione (1942), en passant par La Terre tremble (1948), Senso (1954), Rocco et ses frères (1960), Le Guépard (1963), Les Damnés (1969) jusqu'à l'ultime jalon, L'Innocent (1976), que de chefs-d'œuvres. Visconti hérite de sa famille un titre, celui de Duc de Modrone, et l'amour du théâtre. Jeune aristocrate aux idées progressistes plutôt mal venues dans l'Italie de Mussolini, il se tourne vers la décoration et le cinéma. Il travaille en France avec Jean Renoir, dont il est l'assistant sur Les Bas-Fonds (1937) et le créateur de costumes d'Une partie de campagne (1936). La guerre interrompant le tournage de La Tosca (1940), commencé par Renoir, Visconti termine le film avec la collaboration de Pierre Koch. C'est le premier maillon d'une chaîne d'inspiration qui court, de la scène à l'écran, tout au long de sa vie d'homme épris de Verdi et d'opéra, de Shakespeare, de mélodrame, d'histoire et de beauté.