Moi, le dormeur

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Un café, un soir. Une jeune fille s'assied à la table d'un homme seul et très vite, le drague. De paroles implicites en gestes explicites, elle éveille son désir et lui fait tourner la tête. Non loin d'eux, sur un tabouret au comptoir, un homme noie son désespoir dans l'alcool et la fumée…
26 octobre 1996, 11:00
Corum - Salle Einstein

Fiche Technique

PaysFrance
Année de production1996
Durée00:11
Catégorie(s)Fiction
ScénarioFrédéric Astruc
ImageGilbert Roussel
MontageStéphane Henry
MusiqueOlivier Bombarda
Son
Interprète(s)Sandrine Thomas, Luc Elissalde, Katia Martin-Maresco, Nicolas Servent
Production
Décor
Version

Réalisateur

Frédéric Astruc

Frédéric Astruc est Maître de conférences en cinéma à Montpellier III. Il rédige régulièrement des articles sur le film noir, David Lynch, Dario Argento, les frères Coen, Hitchcock… et travaille actuellement la question de la création cinématographique. Il est l’auteur d’un livre, Le Cinéma des frères Coen paru aux Editions Cerf/Corlet (coll. 7ème Art) et le coordinateur d’un ouvrage collectif, Représenter l’horreur, Rouge profond, (coll. Essais). Egalement scénariste, réalisateur et monteur, Frédéric Astruc a réalisé de nombreux courts métrages et un long métrage, Odessa (2003), ainsi que plusieurs documentaires pour l’espace muséal.
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20. Frédéric Astruc est né en 1966 à Béziers. Il a obtenu un doctorat en cinéma en 2000 et enseigne depuis sa spécialité à l’université. Il a publié près de 30 articles et trois ouvrages sur le sujet.
En parallèle ou en lien avec son travail de recherche, il écrit et réalise des films depuis plus de 20 ans. Il s’est d’abord intéressé à la relation homme-femme (Moi le dormeur, Cimes…), puis à sa projection dans l’univers du film noir (Rivage noir et le long métrage Odessa) avant de se pencher aujourd’hui sur le rapport entre l’individu et le monde (Lichen, Le Grand nulle part).
Frédéric Astruc se nourrit de toutes ses pratiques pour proposer des films « atmosphériques » ancrés dans le réel.