Jolis villages, jolies flammes
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Au printemps 1992, un groupe de soldats serbes se retrouve piégé dans un tunnel désaffecté et y reste bloqué sans nourriture et sans eau pendant dix jours. Pour se protéger des assaillants, les soldats emprisonnés s'arrangent pour fermer les deux issues. Mais s'ils sont protégés, ils sont également emmurés et ne peuvent sortir. Au bout de quelques jours, ils commencent à échanger quelques mots avec l'ennemi au-dehors. On plaisante, on rit. Dehors, sur le tunnel, c'est une fête continue. A l'intérieur, dans une situation désespérée, les soldats serbes préparent une sortie. Ils parviennent à s'échapper et il leur faudra trois jours de marche pour retrouver les lignes serbes.
27 octobre 1996, 20:00
Corum - Salle Einstein
Fiche Technique
| Pays | Yougoslavie |
| Année de production | 1995 |
| Durée | 03:27 |
| Catégorie(s) | Fiction |
| Scénario | Vanja Bulic, Srdjan Dragojevic, Nikola Pejakovic |
| Image | Dusan Joksimovic |
| Montage | Petar Markovic |
| Musique | Laza Ristovski |
| Son | |
| Interprète(s) | Dragan Bjelogrlic, Nikola Kojo, Velimir-Bata Zivojinovic, Dragan Maksimovic, Nikola Pejakovic, Dragan Petrovic, Milorad Mandic |
| Production | |
| Décor | |
| Version |
Réalisateur
Srdjan Dragojevic
Né à Belgrade en 1963. Diplômé en psychologie clinique en 1987 et en mise en scène film et télévision de la Faculté des Arts Dramatiques de Belgrade en 1992. Auteur de trois livres de poésie. Il a réalisé plusieurs films courts avant de tourner son premier long métrage en 1996 : Pretty Village, suivi de The Wounds en 1998. Puis il signe un contrat avec les films Miramax à Hollywood et il vit aux États-Unis pendant deux ans. En 2003, il rentre en Serbie et réalise Nous ne sommes pas des anges qui bat tous les records au box-office en 2005. Dans la foulée, il écrit la suite du film mais en confie la réalisation à Predrag Pasic. En 2008, il réalise Saint George tue le dragon et en 2011, La Parade.