Un bourgeois tout petit, petit

Retour
Petit fonctionnaire, Vivaldi a un fils, Mario, qui vient d'être reçu à ses examens de comptabilité. Il faut maintenant le faire entrer au ministère et pour cela réussir un difficile concours. Flatteries, bassesses, tout est bon au père pour assurer l'avenir de ce fils unique. Guidé par son chef de bureau, Vivaldi est admis dans une loge maçonnique, et obtient le sujet de l'examen. Mais un drame imprévu va tout faire basculer dans la tragédie...
Débutant sur un ton de comédie « à l'italienne » le film passe du rire à la fureur, de la quotidienneté atroce à la solitude désespérée, et Alberto Sordi, qui pendant des années a incarné le bourgeois italien avec ses vices et ses vertus, compose ici un tableau parfait.
25 octobre 1995, 14:00
Corum - Opéra Berlioz

Fiche Technique

Pays :Italie
Année de production :1977
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Sergio Amidei, Mario Monicelli
Image :Mario Vulpiani
Montage :Ruggiero Mastroianni
Musique :Giancarlo Chiaramello
Son :
Interprète(s) :Alberto Sordi, Shelley Winters, Vincenzo Crocitti,Romolo Valli, Renzo Carboni
Décor :Lorenzo Baraldi
Version :

Réalisateur

Réalisateur Monicelli Mario

Monicelli Mario

Scénariste et réalisateur italien né en Toscane le 15 mai 1915 et mort le 29 novembre 2010 à Rome. Il fait ses débuts de scénariste en 1940, puis ceux de réalisateur en 1949 avec Al diavolo la celebrita qui inaugure une série de comédies avec Totó réalisées en collaboration avec Steno. De la comédie néoréaliste Gendarmes et voleurs (1951) à la farce amère Un bourgeois tout petit petit (1977), sa trajectoire représente l'évolution du cinéma italien de l'après-guerre. Parmi ses films récents, nous pouvons citer : Pourvu que ce soit une fille (1985), Rossini, Rossini ! (1991), Une famille formidable (1991). Le festival de Montpellier lui a rendu hommage en 1985. Il revient en 2003 dans le cadre de l'hommage à l'acteur Totó. Puis, en 2007, il présente ce qui sera son dernier film Les Roses du désert. Il est mort le 29 novembre 2010.