Histoires du Kronen

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Les Histoires du Kronen, c'est l'histoire d'une transgression. Le héros, Carlos, est un jeune qui aime le risque et la provocation. Immergé dans une société qu'il ne parvient pas à comprendre, il se confronte à elle avec les seules armes qu'il reconnaît comme siennes : la négation de tout principe ou de toute norme, la défense d'un hédonisme sans limite, et la volonté d'éliminer tout type de sentiment de ses relations. Il s'agit donc du portrait d'une certaine jeunesse, d'une chronique déchirée et en même temps pleine de vitalité d'un personnage, d'attitudes et de conduites qui font maintenant partie de notre vie quotidienne.
29 octobre 1995, 14:00
Corum - Salle Einstein

Fiche Technique

PaysEspagne
Année de production1995
Durée02:15
Catégorie(s)Fiction
ScénarioMontxo Armendariz, José Angel Mañanas
ImageAlfredo Mayo
MontageRosario Sainz de Rozas
Musique
Son
Interprète(s)Juan Diego Botto, Jordi Molla, Nuria Prims, Aitor Merino, Armando del Rio, André Falcon
DécorJulio Esteban
Version

Réalisateur

Montxo Armendáriz

Originaire de Navarre, Montxo Armendáriz se détourne d’une carrière d’informaticien toute tracée pour faire, à trente ans passés, ses premiers pas dans le monde du cinéma.Autodidacte, il rencontre en 1977, grâce à l'Association des cinéastes basques, Fernando Larruquert et Javier Aguirresarobe. Le premier est le monteur et le second le directeur de la photographie du premier court métrage du cinéaste, "La danza de lo gracioso", qui remporte cette année-là le Mikeldi d'argent au Festival international du court métrage de Bilbao. Il a ensuite remporté de nombreux autres prix grâce à des œuvres telles que : "Ikusmena" (1980), "Carborneros de Navarra" (1981), "Tasio" (1984), deuxième prix de la sélection officielle et prix FIPRESCI au Festival de San Sebastian et 27 horas (1986). Il gagne le Goya du meilleur scénario adapté avec Secretos del corazón (1997), candidat à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Depuis le début des années 2000, il réalise trois films "Silence brisé" (2001), "Obaba" (2005) qui fait l'ouverture du 53e Festival de Saint-Sébastien et "N'aie pas peur" (2010) qui est son dernier film.