Le Crime de Cuenca

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En 1913, deux habitants du village de Cuenca, Gregorio Valero Contreras et León Sánchez Gascón, sont accusés du meutre de leur ami, un berger nommé José María Grimaldos López. Ayant avoué, ils furent jugés en 1918 et condamnés à dix-huit ans de prison. Ils sont libérés pour bonne conduite en 1924 et, en 1926, réapparaît à la surprise générale la victime du meurtre, dans un village de la même région que Cuenca. Ce qui met en évidence l'énormité de l'erreur judiciaire commise, les deux « coupables » s'étant accusés du « crime » sous l'effet de la torture.
Ce film, mettant en cause la Guardia civil, fut mis à la disposition de l'armée et interdit pendant plus de deux ans. Sa réalistarice, Pilar Miró, dut passer devant un tribunal militaire. Distribuée enfin en 1981, cette œuvre majeure connut un immense succès populaire.
27 octobre 1994, 14:00
Corum - Salle Pasteur

Fiche Technique

PaysEspagne
Année de production1979
Durée02:20
Catégorie(s)Fiction
ScénarioSalvador Maldonado, Pilar Miro
ImageHans Burmann
Montage
MusiqueAnton Garcia Abril
Son
Interprète(s)Ampara Soler Leal, Hector Alterio, Daniel Dicenta, Jose Manuel Cervino, Fernando Rey
Production
Décor
Version

Réalisateur

Réalisateur Miró Pilar

Pilar Miró

Née à Madrid en 1940, elle étudie le droit et le journalisme puis le scénario à l'école officielle de cinématographie où elle enseignera plus tard. Après une longue expérience à la télévision où elle dirige plus de trois cents programmes, elle débute au cinéma en réalisant La Pétition (1976) puis Le Crime de Cuenca (1979) qui, longtemps interdit, fut l'objet d'un procès militaire. Suivent Gary Cooper qui êtes aux cieux (1980) et Nous parlons cette nuit (1982). A l'arrivée des socialistes au pouvoir, elle est nommée directrice générale de la Cinématographie où elle restera de 1982 à 1986, créant par la loi Miro un système d'avances sur recettes. De 1986 à 1989, elle est directrice de la télévision espagnole. Son film le plus abouti est sans doute L'Oiseau du bonheur (1993), où une femme met à profit un fait insolite de sa vie pour remettre en question son existence. En 1995, elle réalise Le Chien du jardinier. Elle est décédée en 1997.