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Imanol Uribe

Lejos del mar

À sa sortie de prison, Santi, un terroriste de ETA, part dans le sud rendre visite à son ami Emilio, un ancien compagnon de cellule atteint d'une terrible maladie. En chemin, il croise par hasard la fille de l’une de ses victimes, un militaire qu’il a assassiné vingt ans plus tôt. Mémoire, oubli, réconciliation... Imanol Uribe aborde sous l’angle de l’intime cette terrible page de l’histoire contemporaine espagnole.
23 octobre 2016, 14:00
Corum - Salle Einstein

Fiche Technique

Pays :Espagne
Année de production :2015
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Daniel Cebrián, Imanol Uribe
Image :Kalo Berridi
Montage :Buster Franco
Musique :Javier Ruibal
Son :
Interprète(s) :Eduard Fernández, Elena Anaya, José Luis García Pérez, Ignacio Mateos
Décor :
Version :VOSTF

Réalisateur

Réalisateur Uribe Imanol

Uribe Imanol

Bien que né au Salvador, Imanol Uribe est d'ascendance basque. Il a été élevé à Madrid. En 1972, il obtient un diplôme de l'école officielle de journalisme de la capitale espagnole et poursuit des études de réalisation à l'école supérieure de cinéma madrilène dont il sort diplômé deux ans plus tard. En 1975, il fonde sa propre société de production, Zeppo Films, grâce à laquelle il réalise des courts métrages sur les Basques tels qu'Off en 1976 et le documentaire Ez l'année suivante. En 1979, il fonde une autre société, Cobra Films. Plusieurs de ses films sont consacrés à la situation socio-politique du Pays basque à l'instar d'El proceso de Burgos (1979), un documentaire-plaidoyer pour les militants d'ETA, comparus en Cour Martiale durant la présidence de Francisco Franco en 1970. Avec deux fictions, le film d'action La fuga de Segovia et le drame intimiste La muerte de Mikel qui évoque la difficulté d'être homosexuel et militant, il réitère ses thèmes de prédilection et exprime de nouveau son intérêt pour le peuple et la cause basques. Il traite néanmoins d'autres sujets comme la sorcellerie dans La luna negra en 1989, l'Histoire avec El rey pasmado qui obtient un grand succès critique et public en 1991 ou encore le racisme et la xénophobie vis-à-vis des émigrants africains dans Bwana en 1996. En 1994, Días contados, consacré au terrorisme basque, est également salué par la critique et le public. Ce long métrage est considéré comme l'un des meilleurs films espagnols des années 1990 et l'une des œuvres récentes majeures sur les drames sociaux. Il a également assuré la fonction d'assistant-réalisateur, co-scénariste et monteur et a participé à plusieurs émissions télévisées et a reçu un nombre important de récompenses prestigieuses en Espagne et à l'international.