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¡ Viva Carlos Saura !

L'Amour sorcier

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¡ Viva Carlos Saura !

L'Amour sorcier

Selon une coutume gitane, José et Candela ont été promis l'un à l'autre par leurs parents alors qu'ils étaient enfants. Candela doit donc épouser José, qu'elle sait pourtant volage. Mais celui-ci meurt dans une rixe sanglante, et Carmelo, amoureux de Candela depuis toujours, est accusé à tort. De retour après plusieurs années de prison, Carmelo cherche à revoir Candela, mais celle-ci le repousse, poursuivie implacablement par le spectre de José.
25 octobre 2015, 19:00
Corum - Opéra Berlioz

Soirée Carlos Saura en sa présence

Fiche Technique

PaysEspagne
Année de production1986
Durée02:20
Catégorie(s)Fiction
ScénarioCarlos Saura, Antonio Gades, d'après le livret de Gregorio Martínez Sierra
ImageTeodoro Escamilla
MontagePedro del Rey
MusiqueManuel de Falla
SonJose Antonio Bermudez
Interprète(s)Antonio Gades, Cristina Hoyos, Laura del Sol, Juan Antonio Jimenez, Emma Penella
Production
DécorGerardo Vera, Antonio Gades
VersionVOSTF

Réalisateur

Réalisateur Saura Carlos

Carlos Saura

Carlos Saura est né a Huesca (Espagne) en 1932 dans une famille d'artistes. Sa mère pianiste et son frère peintre lui font découvrir très tôt des œuvres qui vont déterminer sa carrière. À dix-sept ans, il se lance dans la photographie dont il fait son métier puis commence à réaliser des reportages. Il s'inscrit en 1952 à l'école de cinéma de Madrid (Instituto de Investigaciones Cinematograficos) et y enseigne à la fin de ses études jusqu'en 1963. Il jette les bases d'un certain néo-réalisme à l'espagnole avec son moyen métrage Cuenca (1958). Il réalise son premier long métrage et provoque les foudres du régime franquiste en 1959 avec Les Voyous puis Complainte pour un bandit (1964). Après deux scénarios refusés, Saura réalise La Chasse (1965). En but à la censure, le cinéaste recourt à des métaphores et au symbolisme, ce qui lui permet de critiquer la société franquiste et de s'attaquer aux piliers du régime que sont l'église, l'armée et la famille, dans des films comme Le Jardin des délices (1970), Anna et les loups (1972) et La Cousine Angélique (1973). Il est inspiré par une muse avec qui il tourne neuf films et qu'il finit par épouser : Geraldine Chaplin. Il réalise son plus gros succès avec Cria Cuervos qui remporte le Grand Prix du Jury à Cannes en 1976. Vinrent ensuite Elisa, mon amour (1977) et Maman a cent ans (1979). Au cours de sa carrière, il développe les thèmes de la mémoire, la frustration, l'infantilisation de plusieurs générations d'espagnols par une société puritaine et répressive. À partir des années 80, Carlos Saura s'intéresse plus particulièrement à la musique et la danse avec une trilogie de flamenco composée de Carmen (1983), Noces de sang (1981) et L’Amour sorcier (1985). Toujours très inspiré par la musique sous toutes ses formes, le cinéaste livre en 2010 une adaptation historique avec Don Giovanni, naissance d’un opéra. Son dernier film, Argentina, documentaire sur le flamenco, a été sélectionné à la Mostra de Venise 2015.