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Hommage à Antonio Pietrangeli

Le Cocu magnifique

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Hommage à Antonio Pietrangeli

Le Cocu magnifique

Andrea Artusi est heureux en mariage avec Maria Crazia. Un soir, en revenant d'une conférence, il ramène la femme d'un ami, Cristina. Celle-ci le provoque et Andrea constate avec quelle facilité elle ment à son mari. De cet incident va naître la suspicion d'Andrea à l'égard de sa propre femme. Un mécanisme se met en route, du doute au tourment à partir d'indices quasi insignifiants. La jalousie alimente l'obsession.
27 octobre 2014, 19:00
Corum - Opéra Berlioz

Soirée hommage à Antonio Pietrangeli.

Fiche Technique

PaysItalie/France
Année de production1964
Durée03:24
Catégorie(s)Fiction
ScénarioDiego Fabbri, Ruggero Maccari, Ettore Scola, Stefano Strucchi d'après la pièce de Fernand Crommelynck
ImageArmando Nannuzzi
MontageEraldo da Roma
MusiqueArmando Trovajoli
SonElio Pacella, Tullio Petricca
Interprète(s)Claudia Cardinale, Ugo Tognazzi, Bernard Blier, Michèle Girardon, Gian Maria Volonté, Salvo Randone
Décor
VersionVOSTF

Réalisateur

Réalisateur Pietrangeli Antonio

Antonio Pietrangeli

Né en 1919 à Rome. Après des études de médecine, il devient critique de cinéma pour différents journaux et participe aux films Les Amants diaboliques (1942) et La terre tremble (1948) de Luchino Visconti comme scénariste, assistant réalisateur et photographe. Scénariste recherché, il collabore à l'écriture de scénarios pour des réalisateurs comme Gianni Franciolini, Pietro Germi, Alessandro Blasetti, Mario Camerini, Roberto Rossellini ou Alberto Lattuada. Il passe à la réalisation en 1953 avec Le Soleil dans les yeux, puis signe Le Célibataire (1955) et Souvenir d’Italie (1957). Tous les scénarios de ses films seront écrits en collaboration avec Ruggero Maccari et Ettore Scola, piliers de la comédie à l'italienne dont on retrouve le ton dans l'humour de Fantômes à Rome (1961) ou du Cocu magnifique (1964). La voie originale qu’a choisie Pietrangeli pour parler de l’Italie est celle de l’émancipation féministe, en particulier durant la première moitié des années 60, dans la phase déclinante du miracle économique. Il explore le thème, peu traité alors, de la condition féminine dans Adua et ses compagnes (1960), film qui contribua beaucoup à sa renommée et dans sa trilogie : La parmigiana (1963), Annonces matrimoniales (1964) et Je la connaissais bien (1965). Il meurt noyé accidentellement durant le tournage du film Quand, comment et avec qui ? en 1968, terminé par Valerio Zurlini.