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Hommage à Antonio Pietrangeli

Fantômes à Rome

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Hommage à Antonio Pietrangeli

Fantômes à Rome

Le vieux prince Don Annibale di Roviano cohabite avec ses fantômes ancestraux dans son antique palais romain, refusant l’offre alléchante que lui fait une société immobilière de transformer les lieux en grand magasin. À la mort subite du prince, le jeune Reginaldo, son héritier, conclut la vente. Alors que la cause semble perdue, les fantômes se révoltent et créent une fresque semblable à celles peintes par Il Caparra et l’édifice est classé monument historique.
27 octobre 2014, 19:00
Corum - Opéra Berlioz

Soirée hommage à Antonio Pietrangeli.

Fiche Technique

PaysItalie
Année de production1961
Durée02:25
Catégorie(s)Fiction
ScénarioAntonio Pietrangeli, Ettore Scola, Ennio Flaiano, Ruggero Maccari
ImageGiuseppe Rotunno
MontageEraldo da Roma
MusiqueNino Rota
Son
Interprète(s)Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman, Belinda Lee, Sandra Milo, Eduardo De Filippo
Décor
VersionVOSTF

Réalisateur

Réalisateur Pietrangeli Antonio

Antonio Pietrangeli

Né en 1919 à Rome. Après des études de médecine, il devient critique de cinéma pour différents journaux et participe aux films Les Amants diaboliques (1942) et La terre tremble (1948) de Luchino Visconti comme scénariste, assistant réalisateur et photographe. Scénariste recherché, il collabore à l'écriture de scénarios pour des réalisateurs comme Gianni Franciolini, Pietro Germi, Alessandro Blasetti, Mario Camerini, Roberto Rossellini ou Alberto Lattuada. Il passe à la réalisation en 1953 avec Le Soleil dans les yeux, puis signe Le Célibataire (1955) et Souvenir d’Italie (1957). Tous les scénarios de ses films seront écrits en collaboration avec Ruggero Maccari et Ettore Scola, piliers de la comédie à l'italienne dont on retrouve le ton dans l'humour de Fantômes à Rome (1961) ou du Cocu magnifique (1964). La voie originale qu’a choisie Pietrangeli pour parler de l’Italie est celle de l’émancipation féministe, en particulier durant la première moitié des années 60, dans la phase déclinante du miracle économique. Il explore le thème, peu traité alors, de la condition féminine dans Adua et ses compagnes (1960), film qui contribua beaucoup à sa renommée et dans sa trilogie : La parmigiana (1963), Annonces matrimoniales (1964) et Je la connaissais bien (1965). Il meurt noyé accidentellement durant le tournage du film Quand, comment et avec qui ? en 1968, terminé par Valerio Zurlini.