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La journée du scénario avec Bruno Podalydès

Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers)

Hommage à l'hésitation qui est "un moment de la pensée juste" à travers les pérégrinations d'Albert, éternel indécis, adepte de l'esprit d'escalier, qui réfléchit avant et après, se demande s'il aime vraiment la raclette, s'il doit traverser oui ou non cette rue, ou s'il est capable de se battre pour défendre le système de santé à Cuba ? Entre deux tours d'élections municipales, il rencontre trois jeunes femmes volontaires qui tour à tour vont le provoquer et l'aider à s'approcher un peu plus de lui-même.

Autres films de Bruno Podalydès au 34e Cinemed, voir :
- Cinemed hors les murs, Utopia
- Stage classes L avec Bruno Podalydès
29 octobre 2012, 14:00
Corum - Salle Pasteur

Présenté par Bruno Podalydès.

Fiche Technique

Pays :France
Année de production :1997
Durée :
Catégorie(s) :Fiction
Scénario :Bruno Podalydès, Denis Podalydès
Image :Pierre Stoeber
Montage :Joëlle van Effenterre
Musique :
Son :
Interprète(s) :Denis Podalydès, Isabelle Candelier, Jeanne Balibar, Michel Vuillermoz, Jean-Noël Brouté, Cécile Bouillot
Décor :
Version :

Réalisateur

Réalisateur Podalydès Bruno

Podalydès Bruno

Né en 1961. Après avoir débuté en réalisant des films d'entreprise pour Air France dans lesquels son frère Denis participait déjà comme comédien, Bruno Podalydès crée la surprise en 1992 avec Versailles rive gauche, un court métrage qui remporte de nombreuses récompenses. Prix du Public et mention du Jury à Clermont-Ferrand, prix du Jury et de la Critique à Chamrousse et César du meilleur court métrage en 1993, le film bénéficie par ailleurs d'un excellent bouche-à-oreille qui lui permet de séduire un large public. En 1994, il récidive avec Voila, distingué au Festival de Venise la même année. Deux ans plus tard et toujours avec la complicité de son frère Denis, il réalise Dieu seul me voit (Versailles-chantiers), l'histoire tendre et burlesque d'un homme velléitaire qui partage son coeur et ses indécisions entre trois femmes Isabelle Candelier, Cécile Bouillot et Jeanne Balibar. Cette comédie à l'imagination débridée reçoit le César du Meilleur premier long métrage en 1999. Marqué par le cinéma de Howard Hawks et d'Alain Resnais, initié au septième art par un père qui organisait des séances familiales le dimanche après-midi à la manière d'un Henri Langlois local, Bruno Podalydès impose un univers au ton particulier et très personnel. Il s'attache à y préserver une certaine forme d'insouciance, joue avec le vaudeville et multiplie les clins d'oeil à ses cinéastes de chevet ou à Tintin. Scénariste de tous ses films, il cosigne avec son frère Liberté-Oléron, qui sort sur les écrans en 1999. Le film évoque les aventures d'une famille aux prises avec un voilier d'occasion qui sèmera la tempête le temps des vacances. En 2002, il change de registre avec l'adaptation d'un classique du roman policier signé Gaston Leroux. Le Mystère de la chambre jaune met en scène la plus fameuse des aventures de Rouletabille, ici interprété par son frère Denis Podalydès et accompagné de Sabine Azéma, Pierre Arditi, Jean-Noël Brouté, Olivier Gourmet, Michael Lonsdale et Claude Rich. En 2005, entouré des mêmes acteurs, il reste dans l'univers de Gaston Leroux et adapte la suite, Le Parfum de la dame en noir. Puis en 2009, il réalise Bancs publics (Versailles rive droite). Puis en 2012, il présente à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, Adieu Berthe - l'enterrement de Mémé.